C’est au tour de l’équipe des Orduritariens de venir nous présenter leur jeu : « Orduritarisme ». Aurélien, qui a pitché le jeu vendredi, étant malade, c’est Pierre qui nous en parle. Bonjour Pierre !
Quel est le concept de votre jeu ?
Dans Orduritarisme, on incarne le dirigeant d’une dictature basée sur la protection de la planète et l’écologie. Dans ce jeu inspiré de Papers, Please, vous avez mis en place une politique simple : chaque citoyen doit venir présenter ses poubelles au dictateur régulièrement.
En vous basant sur le contenu des poubelles et le passé des personnages, vous devrez juger si ce sont de bons citoyens ou pas. Vos choix impactent deux jauges : une d’opinion publique, et une d’écologie. Votre but est de trouver un équilibre entre les deux, pour rester au pouvoir le plus longtemps possible tout en essayant de sauver la planète.
Quelle est la composition de votre équipe ?
Aurélien est multifonction mais s’occupe principalement du game design. Brice et Eric sont développeurs. Lisa est notre graphiste. Et je m’occupe également de game design.
Quels outils utilisez-vous ?
Comme beaucoup d’autres, nous utilisons Unity pour le développement. Pour les graphismes, le classique Photoshop, et enfin Audacity pour tout ce qui concerne le son.
Y a-t-il eu des changements dans votre jeu depuis le pitch ?
Non, on a juste enrichi le concept au fur et à mesure. À la base on pensait baser l’impact des décisions sur uniquement le passé et les poubelles d’un personnage, mais on a choisi d’ajouter une mécanique de notoriété pour pondérer l’importance de la décision. Nous avons également décidé de générer aléatoirement les combinaisons passé et poubelles, plutôt que d’utiliser les ensembles prédéfinis.
Avez-vous rencontré des problèmes jusqu’à maintenant, si oui lesquels, et comment vous en êtes-vous sortis ?
Notre principal problème, c’est l’équilibrage du jeu. C’est impossible à régler en si peu de temps, il faut faire que le joueur ne gagne pas trop facilement et qu’il ne perde pas trop rapidement. Ça demande beaucoup de temps que l’on a pas pendant une Jam.
Autrement, nous avons eu la chance de ne rencontrer aucun obstacle majeur pendant le développement !
Que dirais-tu à quelqu’un qui hésite à venir participer à une Jam ?
Je vais dire un truc un peu banal : on est pas là pour se juger, il y a des débutants et des confirmés. Le but n’est pas faire le jeu de la décennie, juste de faire un jeu dont on soit fier. C’est une expérience d’apprentissage et de rencontre !