Et de dix ! Voici la dernière interview de cette Jam, et c’est Nicolas, de l’équipe Eisenberg, qui s’y colle. Il nous présente leur jeu : « Full Garbage Alchemist ». Bonjour Nicolas !

Les six membres de l'équipe Eisenberg

Quel est le concept de votre jeu ?

Nous travaillons sur un jeu d’énigmes. On joue un alchimiste dont l’objectif est de créer une certaine potion, sans générer de déchet. Pour cela, on dispose d’une table de chimie et de sept potions différentes. Il va falloir les combiner correctement pour arriver à la potion demandée. À la fin de chaque niveau, on gagne des points en fonction du nombre de potions « déchets » qu’il reste sur notre table.

Le joueur dispose de deux tableaux alchimiques : un pour les couleurs et un pour les éléments. Ils permettent d’anticiper les résultats des mélanges. Chaque potion a une couleur et un élément, pour un total de 192 potions différentes possibles !

Quelle est la composition de votre équipe ?

Attention c’est compliqué, y a des prénoms en double… Nicolas G. est notre graphiste. Marie W. et moi (l’autre Nicolas) sommes les game designers. Enfin Marie C., Suzanne et Ulysse sont nos développeuses.

Quels outils utilisez-vous ?

On utilise beaucoup Excel pour le game design (c’est pratique pour faire gérer nos nombreux tableaux). Sinon, Unity pour le jeu, et Photoshop pour les graphismes.

Y a-t-il eu des changements dans votre jeu depuis le pitch ?

Oui, pas mal. À la base, on voulait tout faire avec des dosages, avec une gestion des liquides à base de doses, etc. Ça s’est avéré trop compliqué à gérer pour le joueur, on a donc revu le concept pour une équation plus simple : « 1 potion + 1 potion = 1 potion ». Et rapidement on a changé cette équation pour que certaines combinaisons génèrent en plus un déchet. Donc « 1 potion + 1 potion = 1 potion ou peut-être 2 ».

Avez-vous rencontré des problèmes jusqu’à maintenant, si oui lesquels, et comment vous en êtes-vous sortis ?

On a principalement des problèmes de complexité. C’est difficile de créer des énigmes qui marchent, mais également d’intégrer les nombreuses combinaisons possibles dans le jeu. À chaque problème, on cherche la solution la plus simple, pour ne pas perdre trop de temps. Il y a beaucoup de discussions dans l’équipe, on est rarement d’accord du premier coup, mais on finit toujours par trouver un terrain d’entente, et ce assez rapidement.

Que dirais-tu à quelqu’un qui hésite à venir participer à une Jam ?

Le lieu est cool, le petit déjeuner est bon.

Les six membres de l'équipe Eisenberg font une grimace